Vaccination des Bonsvillersois - Explications sur la 3e dose

La Commune des Bons Villers souhaite vous apporter de plus amples informations concernant la 3ème dose de vaccin contre la COVID-19. Les informations contenues dans ce toutes-boîtes ont été relues et validées par un médecin généraliste des Bons Villers et elles ont été actualisées en date du 18 décembre 2021. Sur base de nouvelles données, certaines des informations contenues dans ce toutes-boîtes peuvent être modifiées par des décisions ministérielles

1. POURQUOI UNE 3ème DOSE DE VACCIN ?

Les scientifiques ont constaté, qu’au fil du temps, l’immunité acquise contre la COVID-19 diminue progressivement. Comme pour d’autres maladies virales (grippe, tétanos …), plusieurs doses sont donc nécessaires pour booster notre immunité. En l’état des connaissances actuelles sur cette maladie, une 3e dose de vaccin est nécessaire pour booster l’immunité, d’autant plus vu l’arrivée de différents variants (Omicron …).

 

2. CONCRÈTEMENT, LA 3ème DOSE ?

DÉLAIS :

• Johnson&Johnson : 2 mois après la 1ère dose ;
• AstraZeneca : 4 mois après la 2ème dose ;
• Pfizer/Moderna : 4 mois après la 2ème dose.

 

CONVOCATION, L’AVIQ ENVOIE UN COURRIER À TOUS LES + 18 ANS :

• Johnson&Johnson : entre novembre et décembre 2021 ;
• AstraZeneca : entre décembre 2021 et janvier 2022 ;
• Pfizer/Moderna : dès la mi-décembre 2021.

 

LIEUX DE VACCINATION PROCHE DES BONS VILLERS :

• Charleroi : CEME, rue des Français 147 Du lundi au samedi : 8h30 – 19h30.
• Braine l’Alleud : Stade Gaston Reiff, rue Ernest Laurent 215 Du lundi au samedi : de 9h à 19h.
• Court-Saint-Étienne : PAMexpo, boucle Joseph Dewez 2 Du lundi au samedi : 9h – 19h.
• Un centre de vaccination ouvrira dès le 3 janvier au nord de Charleroi (le lieu sera précisé prochainement).

 

3. BESOIN D’UN TRANSPORT ?

Via son taxi social, la Commune des Bons Villers peut vous aider à vous faire vacciner en vous transportant. Nous vous demandons de vous signaler AVANT de prendre rendez-vous. Téléphonez au 071/823.170 pour plus de renseignements.

 

4. VOUS HÉSITEZ À VOUS FAIRE VACCINER ?

Contactez votre médecin généraliste. Il vous donnera des informations objectives et personnalisées.

 

5. LISTE D’ATTENTE

Vous êtes pressés de vous faire vacciner, vous pouvez vous inscrire sur une liste d’attente : www.qvax.be

 

6. POURQUOI SE FAIRE VACCINER ?

Si la vaccination n’est qu’un rempart parmi d’autres pour réduire la propagation du virus (distanciation, masque, lavage des mains …), elle vous protège néanmoins des formes graves de la maladie. Quelques éléments objectifs provenant des statistiques officielles (Sciensano – novembre 20211) :

Source : Sciensano, bulletin épidémiologique du 19 novembre 2021

EFFET DU VACCIN SUR LE RISQUE D’HOSPITALISATION, COMPARÉS AUX PERSONNES NON-IMMUNISÉES :

• + de 65 ans : - 67 %. Cela veut dire que les + de 65 ans vaccinés et contaminés par le virus ont +- 7 chances sur 10 d’éviter l’hospitalisation ;
• 18-64 ans : - 82 % ;
• 12-17 ans : - 89 %.

 

EFFET DU VACCIN SUR LE RISQUE D’ADMISSION EN SOINS INTENSIFS, COMPARÉS AUX PERSONNES NON-IMMUNISÉES :

• + de 65 ans : - 80 %. Les + de 65 ans vaccinés et contaminés ont +- 8 chances sur 10 d’éviter les soins intensifs ;
• 18-64 ans : - 88 % ;
• 12-17 ans : -100 %.

 

7. POURQUOI Y A-T-IL DES VACCINÉS À L’HÔPITAL ET EN SOINS INTENSIFS ?

Au 10 décembre 2021 aux Bons Villers, 89,51 % des + de 18 ans sont vaccinés (soit 6.826 personnes). Les personnes vaccinées mais contaminées ont proportionnellement moins de chances d’arriver à l’hôpital.

Cependant, en cas de forte circulation du virus et vu la masse de la population vaccinée, les plus malchanceux sont néanmoins hospitalisés. En d’autres termes, s’il y a de nombreuses personnes vaccinées qui sont hospitalisées, il y a surtout une surreprésentation massive des personnes non-vaccinées dans les hôpitaux. L’image ci-dessous explique clairement comment cela est possible, de manière illustrative :

Le Soir, 23 novembre 2021, Coronavirus : l’infographie pour comprendre pourquoi les adultes non vaccinés sont surreprésentés dans nos hôpitaux